- con
- mTerme de mépris, naguère très grossier, devenu d’un usage banal. Sa signification est flexible, allant de l’imbécillité à la méchanceté, et dépend du contexte.• – Qu’est-ce que je fous ici, vous pouvez me le dire? Je passe ma vie à faire le con. – Ah mais, tu peux t’en aller, tu peux foutre le camp quand tu veux. Tu es libre. • – On a retrouvé son bateau échoué dans une crique de l’autre côté. – Et il n’était pas dedans? – Il a dû vouloir faire le con, cette nuit, et il s’est planté. Ça ne sera pas la première fois. • Et il n’y a rien de plus con qu’un mec qui court après sa forme. • On était heureux comme des cons, comme des enfants faisant l’école buissonnière. • – Adieu, pauvre con! criez-vous, je n’ai peut-être, en effet, qu’un petit job minable mais je ne suis pas, moi, un fils à papa… • Jean-Louis vient de perdre sa situation. Mais il va retrouver vite autre chose. Un job à la con mais rentable. • Nous sommes vraiment tous des cons. • Eh ben, tu veux que je te le dise? T’es le roi des cons, Albert. • Écoute, tu m’avais dit toi-même qu’il était con comme un balai.
• Elle veut juste lui dire une idée con: elle aurait aimé avoir un frangin.
- connard- connasse - connerie
Le petit dico du grand français familier. 2014.